Réforme des retraites :

Retour sur la mobilisation des Écologistes.

Le 19 janvier 2023 a marqué le début d’un mouvement social de grande ampleur, qui s’est depuis enraciné dans toute la France. Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, mais aussi Albi, Douai, Saint-Marcelin, Valence, Vesoul… les cortèges rassemblent des milliers, des centaines de milliers de personnes, dont certaines pour qui c’est la première manifestation.

Notre objectif commun à l’Assemblée comme dans la rue : le retrait de cette réforme inique, inutile et nuisible. Notre souhait, en tant qu’opposants, est de nourrir la mobilisation sociale par nos interventions. Notre responsabilité, en tant que parlementaires, est de mettre à jour les mensonges du gouvernement. Notre volonté, en tant qu’écologistes, est de dénoncer une réforme productiviste engluée dans la volonté de faire redémarrer coûte que coûte une croissance disparue.

Durant tous les débats, l’ensemble du groupe Écologiste a été présent et mobilisé. Ensemble, nous avons rappelé que le système de retraite est aujourd’hui excédentaire, que son fonctionnement est solide et ses dépenses maîtrisées. Nous avons dénoncé la volonté du gouvernement de faire supporter à tous les Français son choix de baisser les impôts pour les plus riches et les grandes entreprises. 

Nous avons défendu le droit à la retraite pour tous et toutes. Dans une société où les ouvriers meurent toujours avant les cadres, où les femmes doivent travailler plus longtemps pour des retraites plus faibles, le droit à la retraite n’a rien d’évident. Il doit être défendu avec détermination, conviction et fermeté.

Le 17 février le débat s’est arrêté abruptement à l’Assemblée. Le 7 mars, le combat continue dans la rue !

Cyrielle Chatelain
Présidente du Groupe Écologiste à l’Assemblée nationale

“Nous vous empêcherons d’accaparer notre bien commun : la retraite !“
Sandrine Rousseau

A l’occasion de l’introduction des débats dans l’hémicycle, Sandrine Rousseau revient sur les raisons de l’opposition du groupe Écologiste à cette réforme des retraites injuste et injustifiée.

”Nous avons un corps, un seul. Nous avons une vie, une seule. Nous avons une planète, une seule. Oui à la diminution du temps de travail, oui au partage de la richesse, oui aux efforts pour prendre soin de nous et de notre environnement, oui au ralentissement !”

Mobilisé·es dans la rue,
à vos côtés !

Une réforme qui va abimer
nos vies et nos corps

Financement, égalité femmes-hommes, ou pénibilité du travail : les pistes d’amélioration de notre système de retraites ne manquent pas, et notre volonté à le transformer non plus, pour plus de justice sociale et climatique.

Marie-Charlotte Garin et Sébastien Peytavie, membres de la commission Affaires Sociales, Sophie Taillé-Polian et Eva Sas reviennent en vidéo, sur les différents points problématiques de cette réforme.

Décryptage :
une réforme idéologique

Le système de retraites par répartition serait-il au bord de la faillite ? N'y a-t-il pas d'alternative au recul de l'âge légal de départ à la retraite? Les promesses comme les 1200 euros de retraite minium n'étaient-elles que des mensonges, voués à polluer le débat pour cacher les intentions idéologiques du Gouvernement ?

Pour débusquer toutes les impostures et les attaques envers les conquêtes sociales que cache cette réforme, l’ensemble des groupes de la NUPES et les trois groupes de gauche du Sénat ont réalisé un décryptage du projet de loi, à retrouver ci-dessous.

Deux semaines de bataille acharnée en hémicycle

Pendant deux semaines, les député·es écologistes n’ont rien cédé pour faire entendre la voix des opposant·es à la réforme des retraites, et mettre en lumière toutes les incohérences et les attaques du projet, que ce soit sur l’égalité femmes/hommes, le financement de la réforme, l’emploi des séniors, etc.

Retour sur cette bataille parlementaire en videos :

“Passer la retraite à 64 ans, c’est le contre-sens de l’Histoire.”
Sabrina Sebaihi

En guise de réponse à la motion de censure déposée le groupe Rassemblement National, opposants de pacotille ayant passé plus de temps “à écrire la motion de censure qu’à combattre la réforme”, Sabrina Sebaihi, porte-parole du groupe Écologiste, revient sur la “forfaiture que constitue cette réforme”, tant sur la méthode d’examen du texte que sur les mesures proposées.

Le sens de l’histoire, c’est la réduction du temps de travail. C’est la juste répartition des richesses. C’est d’assumer pleinement l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et de fixer, enfin, le problème de l’emploi des séniors.”